Trop de colères perdues

Je suis en colère quand des décisions prises à l’échelle mondiale vont à l’opposé du bien-être de tous…

-       Quand j’entends prétendre que le capitalisme est la seule voie de l'économie en oubliant que l’activité essentielle est d’assurer des produits de base de qualité pour la collectivité; 

-       Quand la technologie se fait fort de réparer les catastrophes qu’elle a causées ; 

-       Quand les champs sont aspergés abusivement de produits dangereux pour la santé et l’environnement par seule facilité ; 

-       Quand j’entends que 20% des habitants les plus riches de la planète s'accaparent de 86 % des ressources naturelles ; 

-       Quand je constate qu’il faut du sang versé et mener la guerre pour entamer le dialogue auquel on finit toujours par arriver au bout de trente ou cent ans parfois ; 

-       Quand des dictateurs affament un pays et terrorisent leurs citoyens par des moyens inavouables alors que leur est déroulé le tapis rouge dans les rencontres internationales ; 

-       Quand l’intérêt de protéger la vie des Occidentaux est disproportionné par rapport au sort des pays en proie à des dictatures; 

-       Quand par volonté de puissance sont multipliées des technologies dangereuse comme le nucléaire  ;

-       Quand des chercheurs au secret de leur laboratoire manipulent le génome humain au mépris des conséquences planétaires qui risquent de devenir incontrôlables sur l’espèce humaine ;

-       Quand les minéraux précieux sont arrachés à la terre par des jeunes enfants exploités pendant que d’autres du même âge jouent sur leurs tablettes sans réaliser la chance qu’ils ont d’aller à l’école ; 

-        Quand certains s’accaparent des richesses, sans même prendre égard aux biens dont ils s’approprient, ou le gaspillent alors que d’autres manquent de tout ; 

-       Quand le travail est mal réparti et que certains sont exténués tandis que d’autres désespèrent de se sentir un jour utiles ;

-       Quand j’entends les souffrances des personnes homosexuelles ou celle des personnes qui vivent une différence par rapport aux standards créés par imbécilité, férocité et intolérance de la société bien pensante ;

-       Quand des faits scientifiques avérés dénonçant la responsabilité humaine sur le changement de climat et la perte de la biodiversité sont déniés et exigent cent pour cent de certitude avant de prendre des décisions adéquates. 

-       Quand le commerce des armes arrive à manipuler les gouvernements jusqu’à même imposer une politique de peur et de guerre quitte à avancer de fausses informations ; 

-       Quand les intermédiaires s’enrichissent en appauvrissant les petits producteurs sur le revenu de leur activité vitale ;

-       Quand les banques laminent leur code d’éthique et abusent leur clientèle ;

-       Quand les firmes pharmaceutiques trafiquent leurs enquêtes pour arriver les premières sur le marché, aux dépens de centaines de malades qui seront victimes de remèdes aux effets dévastateurs ;

-       Quand il indiffère aux entreprises que le salaire mensuel brut des femmes est en moyenne de 21% inférieur à celui des hommes

- .... etc. 

La liste n'est pas finie. Que faire? Chaque jour s'en inquiéter n'apporte pas de solution. Alors quoi? Qui? Comment?

Comments

[Michel]

Si Gandhi le dit ...



C'est l'action et non le fruit de l'action qui importe.

Vous devez faire ce qui est juste.

Il n'est peut-être pas en votre pouvoir, peut être pas en votre temps, qu'il y ait des fruits.

Toutefois, cela ne signifie pas que vous deviez cesser de faire ce qui est juste.

Vous ne saurez peut être jamais ce qui résultera de votre geste, mais si vous ne faites rien, il n'en résultera rien.





Gandhi

[Claire]

La liste est effectivement loin d'être close et les bons documentaires d'investigation les multiplient encore à l'infini: nouvelles formes d'esclavage toujours réinventé, inhumanité scandaleuse de l'Europe vis-à-vis les réfugiés, absence de protection des courageux lanceurs d'alerte, etc, etc, etc.

Comment alors ne pas céder à la tentation du désespoir ou baisser définitivement les bras, en laissant les jeunes générations prendre peut-être le relais militant?



Une règle d'or pour moi: s'entourer de "belles personnes", ouvertes, généreuses, décentrées de leur seul confort de vie et prêtes à se mobiliser à des degrés divers…Créer des îlots de convivialité et de solidarité partout où c'est possible et rien que très localement, il y a matière…Bien sûr, Monsanto et autres forbans de l'environnement et de la santé continueront à bien dormir mais même à l'échelle internationale, des moyens d'action existent pour mettre son petit grain de sable dans les rouages des multinationales sans foi ni loi…

C'est le Dalaï Lama qui disait: Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir”.



Et puis, pour se protéger parfois de l'avalanche d'infos désespérantes, il n'est pas interdit de faire l'impasse et de préférer une émission divertissante ou de fréquenter le site http://www.bonnes-nouvelles.be...