Révoltes et actualités

L'optimisme de la volonté

Il n’y pas d’impuissance en démocratie !

Comme cette phrase fait du bien au cœur militant! Elle est de Jean Ziegler et même mieux, il en fait un livre où il dit sa colère contre l’ordre oligarchique du monde où 1% de multi-milliardaires possèdent autant de valeur patrimoniale que les 99% restant.

Toutes les sept secondes, un enfant de moins de douze ans meurt de faim ou de ses suites immédiates ! Or, objectivement, l’agriculture mondiale pourrait nourrir douze milliards d’êtres humains. La lutte contre la faim n’est donc pas une question technique mais de politique et suppose qu’on défende la protection sociale et un salaire décent pour tous.

Une décision d’urgence

Pour ce  sociologue altermondialiste suisse, rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde, la lutte contre la faim commence par l’interdiction mondiale de la spéculation boursière sur l’alimentation de base, c’est-à-dire le maïs, le blé et le riz qui couvre 75%  des besoins en alimentation.

Résister au pessimisme

Jean Ziegler en appelle à l’insurrection des consciences pour combattre l’oligarchie qui détruit la planète. Ce XXIème siècle voit le réveil des opinions publiques et les mobilisations prennent un tour différent. Les gens n’ont plus envie d’attendre le bon ou le bien vouloir des politiques en qui la plupart a perdu confiance.  La nouvelle génération ne supporte pas le racisme dans un bus, mais son type d’engagement ne cherche pas à entrer dans des organisations ou bâtir des stratégies à long terme.  Ziegler voit chez eux l’éruption de l’impératif moral catégorique où la compassion est le fondement de toute valeur morale et de toute société juste. Jean Ziegler parle d’une force en lui qui dépasse de très loin ce que la raison peut concevoir, force qui est destinée à vivre et survivre. Logique pour un homme qui vit tellement d’amour dans sa vie !