Contre le TTIP - Avec des mains propres

Comment ont-ils pu croire que faire leur cuisine de commerce international en cachette, dans leurs hôtels de luxe, nous laisseraient indifférents, nous les gens ordinaires qui avons travaillé et non spéculé, cherché vainement du travail, ou accusé 40 ou 45 ans de labeur pas toujours facile. 
N’avons-nous pas tous notre mot à dire sur l’organisation du monde ? Oui, du monde ! Car il ne peut plus être question de rester observateurs des événements de la planète alors que nous voulons une vie qui soit non seulement bonne pour soi, mais pour nos enfants, et tant qu’à faire pour tout le monde. Ici et ailleurs. 
Le coup du TTIP, c’est la pièce de trop dans l’édifice déjà préexistant des montages économiques et financiers qui menacent l’équilibre sociétal par des mécanismes impersonnels d’appropriation abusive de biens et de moyens. Ce système vacille; il faut le faire tomber, taper du pied, faire trembler la terre et ensemble dire non à cette économie perverse qui laisse les trois-quarts de l’humanité en déroute et en souffrance. 
La société civile avec ses associations citoyennes, ses mouvements, ses syndicats, ses mutuelles, ses mille et une manières de commercer avec les mains propres parce que c’est du local, de l’échange, du troc, du don, ou du commerce social et solidaire,… peut faire levier de changement. Il faut chacun la nourrir de soi, de son expérience, de ses idéaux, et croire obstinément à une société plus juste, comme on la veut, parce qu’on la veut.